|
> Salut
>
> nicolas notre experience a berne est qu'un etudiant tres bon met une
> semaine pour apprendre,
> un bon 3 semaines, 1 mois et plus pour qq de normal.
>
Je suis d'accord, mon propos n'est de décourager personne.
On peut effectivement commencer à programmer très rapidement.
J'ai attaqué à mes débuts un prototypage rapide de calcul formel et de tracés
de courbe (avec impression sur imprimante à aiguilles pour le côté rétro).
En C ou en LISP j'aurais fait autrement, et je sais pour avoir pratiqué que
j'aurais mis beaucoup plus de temps.
Le projet que l'on a démarré par la suite, sans Smalltalk, on ne l'aurait
simplement pas commencé, question de coût et de moyens.
Seul, il faut tout de même plus de trois semaines pour utiliser efficacement
une bibliothèque aussi riche. Même si aujourd'hui on peut compter sur plus de
monde pour être aidé.
> Maintenant le refactoring browser on peut just l'utiliser sans savori
> ce que c'est ni aller le pacthe :).
>
Tout à fait d'accord, je le trouve très utile, et je ne le regarde pas (trop
de code).
Mais ce n'est pas ce que j'ai fait au début de mon apprentissage: j'ai exploré
le code et c'est exactement ce que veut faire andrei en bon autodidacte. Je
persiste à penser que c'est un bon réflexe dans une petite image, mais que
cela devient plus dur dans une image actuelle.
J'essaie encore d'explorer un minimum ne serait-ce que pour savoir ce qui
existe, si cela répond à mes besoins, et si oui, quel meilleur exemple de
programmation que le code existant ? On trouve aussi dans le code des autres,
des solutions techniques que l'on peut transposer à son problème.
Smalltalk est lisible. Un code lisible vaut bien toutes les docs erronées non
mises à jour ou incomplètes. Je ne pense pas qu'on voit beaucoup de doc
détaillée d'implémentation dans un projet Smalltalk comme on en voyait dans
le V logiciel traditionnel.
En résumé, le browser et l'accessibilité du code sont bien un trait de
caractère fondamental de Smalltalk, et il faut s'en servir. Je suis convaincu
que c'est pour cela que GNU Smalltalk n'a jamais décollé malgré son grand age
(pas de browser au début...), il a fallu attendre Squeak pour une version non
commerciale décente.
Je peste juste contre ces classes non commentées, toujours plus nombreuses,
tout dialecte confondu... mais là c'est le côté râleur du français qui
reprend le dessus.
> Moi je ne connais que tres peu de Squeak. Je ne cherche pas a tout
> comprendre :)
>
> Stef
Donc, on en est tous là, c'est inexorable. Au pire, cela peut à terme limiter
la réutilisabilité du code pour laquelle Smalltalk est encore le champion je
crois, l'homogénéïté des solutions et peut être aussi l'efficacité des
programmeurs, trop de richesses... Mais la profusion n'est pas un problème
propre à Smalltalk... Keep it small is a dream ?
|